Les semences contiennent le plan de tout ce que deviendra la plante ainsi que ses fruits. La qualité du fruit en terme de valeur nutritive, de saveur, de fraîcheur en dépend. Dans le texte qui suit, on dresse une brève description des semences OGM, hybrides et de pollinisation libre. On mentionne par la suite certains éléments reliés à l’environnement et à la santé. Bonne lecture.
Les plantes appelées OGM sont apparaissent suite à l’intervention d’un ingénieur en génétique. L’ingénieur insère un ou plusieurs gènes dans le génome cible. Les techniques vont de l’insertion d’acide nucléique, l’incorporation de matériel héréditaire, à la fusion cellulaire, et la fécondation in vitro. Les plantes les plus couramment cultivées sont le maïs, le riz, le coton, le colza, la betterave, la pomme de terre et le soya.
La consommation d’OGM comporte des risques. On parle d’allergies, de résistance aux antibiotiques, de diminution de la valeur nutritive, de résidu dans les muscles des animaux nourris aux OGM. Les OGM comportent aussi des risques pour l’environnement. On parle de toxicité sur les insectes et sur les mauvaises herbes. On parle aussi de dispersion de patrimoine génétique.
Les semences hybrides quant à elles, sont aussi appelées F1. Le mode de création d’une semence hybride implique deux variétés complémentaires. Elles sont combinées ensembles et donnent toujours les mêmes résultats. Les croisements sont réalisés pour rendre les plants plus résistants soit à une maladie, soit au transport, soit pour obtenir de plus beaux fruits, ou pour un autre avantage.
On ne peut en conserver les graines parce que cette méthode ne donne pas de plants génétiquement stables. Leurs produits sont dits immatures. Un fruit ou un légume hybride contient en général plus d’eau que ceux issus de semences à pollinisation libre. Un fruit hybride se conserve moins longtemps qu’un autre de la pollinisation libre. On nous met en garde quant à l’utilisation des semences hybrides, les variétés anciennes et à pollinisation libre tombent dans l’oubli et disparaissent. Leur code génétique disparait et la biodiversité et la vie affaiblie.
Une semence à pollinisation libre est le fruit du croisement de 2 plantes comme la nature l’aurait fait. Suite à la semence des graines de ce nouveau fruit, la nouvelle plante conserve le code génétique de chacun des parents. Pour arriver à cette nouvelle plante, on pourrait choisir le fruit qui se développe et mûrit le plus tôt. On pourrait aussi choisir les graines du fruit le plus savoureux. D’année en année, les récoltes deviennent stables. On parle alors d’une lignée fixée.
Les semences issues de pollinisation libre sont utiles pour protéger la diversité génétique. Cette diversité sécurise la variété de nos choix alimentaires en offrant un vaste éventail génétique pouvant résister aux ravageurs, aux maladies. Avec les semences issues de pollinisation libre, on peut marier des variétés et élargir le bassin génétique et encore mieux protéger les espèces aux éléments destructeurs qui éprouvent nos jardins. Les semences fixées peuvent être récoltées pour utilisation lors de la prochaine saison. Pour s’assurer que la semence soir identique à l’original, on doit isoler la culture des autres variétés de la même espèce. La mesure déterminée par les sélecteurs est de 805 mètres.
En conclusion, plusieurs types de semences sont disponibles sur le marché. Certaines sont stables, certaines ne le sont pas. Les OGM et les Hybrides sont instables et ne peuvent produire des semences aptes à la reproduction d’une plante similaire lors des saisons suivantes. Les semences à pollinisation libre de leur côté, sont issues de méthodes imitant la nature. Elles sont stables, élargissent le bassin génétique, la biodiversité, la variété d’aliments. De plus, les nouvelles graines peuvent être utilisées l’année suivante pour obtenir des plants possédant les mêmes qualités. N’hésitez pas à élargir vos connaissances en furetant dans les bases de connaissances, le sujet est bien documenté.